Rappel des patients à j1 en chirurgie ambulatoire : des recommandations à la réalité - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
La chirurgie ambulatoire (CA) est en plein développement et concerne plus de 42 % des patients opérés en France en 2013. La Haute Autorité de santé (HAS) [1 ], et la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) recommandent de rappeler tous les patients à j1 de leur chirurgie [2 ].
Dans notre établissement, 22 000 actes de chirurgies ont été réalisés en ambulatoire en 2014, soit 63 % des actes interventionnels. Le but de cette étude observationnelle est d’évaluer le taux de rappel à j1 des patients ambulatoires sur une période de un mois.
Matériel et méthodes |
Nous avons rétrospectivement analysé l’activité du secteur de chirurgie ambulatoire entre janvier et février 2015. L’appel du lendemain est effectué par les infirmières du service. Nous avons colligé le nombre de patients, le nombre de rappel à j1 et le taux de réponse ainsi le temps passé pour effectuer ces rappels.
Résultats |
Sur cette période, 1947 patients ont été inclus. L’importance de l’activité ambulatoire a conduit l’établissement à sélectionner arbitrairement les patients rappelés sur l’indication opératoire (chirurgie herniaire, cholécystectomie laparoscopique, chirurgie de l’épaule, et arthroscopie de genou). Quatre-vingt-cinq patients ont été rappelés (soit 4,4 %), seuls 57 ont répondu à l’appel (67 %), soit un taux de rappel effectif de 2,92 % de l’activité ambulatoire sur la période étudiée. Chaque infirmière a consacré en moyenne 5minutes par appel et par patient (Tableau 1). L’augmentation de la charge de travail des infirmières ne permet pas, de recontacter 100 % des patients.
Discussion |
Pour l’ambulatoire, l’inadéquation entre les recommandations et les ressources humaines pour les appliquer se creuse de manière importante. Les recommandations de l’HAS et de la SFAR, du rappel systématique des patients de CA à j1 sont et seront de plus en plus difficiles à appliquer. Des solutions doivent être trouvées, pour continuer le développement de la CA, maintenir la sécurité des patients, poursuivre l’application des recommandations et accroître l’efficience des moyens humains mis en place par les établissements pour les appliquer. Le développement d’outils informatiques de communication, notamment via les smart phones ou l’Internet seront certainement d’une grande aide. Remettre le patient au centre de sa prise en charge en lui demandant de rendre compte directement de son état de santé à j1 via l’Internet semble être une perspective d’avenir intéressante pour appliquer les recommandations.
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Vol 1 - N° S1
P. A15-A16 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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